Une histoire pour les francophones

lionrobe
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Une histoire pour les francophones

Post by lionrobe »

Bonjour, c'est un test.
D'abord, qui peut savoir qu'une histoire débute ici ?
Ensuite, combien de francophones seront intéressés ?

C'est une histoire qui a lieu pendant la guerre de Sécession. Contexte historique soigné, avec des scènes extrêmes, attention.
Je poste l'introduction et j'attends des réactions pour continuer...A ceux qui se manifestent, j'enverrai en MP une autre histoire illustrée.

Oak Alley plantation


Oak Alley plantation, 23 mars 1860, l’après-midi

Henri Cornelius Burnett posa sa main sur son ventre rebondi, qu’il n’osa pas caresser.
Mais son plaisir était grand d’entendre les gravillons crisser au loin sous le poids de la carriole-plutôt une cage sur roulettes- que l’ombre de l’allée des grands sequoias de la plantation ne permettait pas encore de distinguer.
Soudain, la haute charrette émergea brusquement de l’obscurité, le rayonnement intense révéla crûment la nudité de la pauvre chose recroquevillée dans un coin, genoux repliés contre la poitrine, une main plaquée sur les fesses et la fente velue.
Les deux chasseurs d’esclaves sautèrent de la carriole, le plus jeune détacha les chiens pour les laisser s’ébrouer dans le vaste parc, tandis que le plus âgé s’approcha du perron en gardant une certaine distance respectueuse, mais il lissa sa moustache d’un air faraud. Il attendit que les chiens aient cessé d’aboyer.
« Maître Henri, je vous avais bien dit qu’elle irait pas loin, cette fois ! ».

Burnett ne répondit pas pendant un long moment. Il s’approcha de la cage en pointant sa canne-épée sur Harriett Spykes. Les beaux yeux aux pupilles d’un noir profond s’écarquillèrent, la bouche s’ouvrit sans pouvoir proférer un son, elle se releva soudainement en dissimulant mal sa vaste poitrine qui oscillait de gauche à droite tandis qu’elle tentait d’échapper aux piqûres. Lorsqu’elle comprit que le jeu sinistre avait pour but de lui faire baisser sa garde pour révéler sa nudité complète, elle accepta la honte de se tenir debout, de face devant la foule des esclaves, Burnett, sa fille Ada et les chasseurs d’esclaves.
Alors seulement Burnett clama « Beau travail, messieurs ! »
Ada, 16 ans, délicat minois d’ange sous de fines lunettes dorées, se tourna vers son père « Et qu’est ce que tu vas faire d’elle, papa? »
« C’est la deuxième fois, ma chérie, tu sais bien que je dois faire un exemple. John va la pendre ».
En minaudant comme seule une jeune fille sait le faire avec son père, Ada tira sur son bras en faisant virevolter ses longues tresse blondes « Papa, il y a bien longtemps qu’on a pas fouetté une esclave, tu sais ? ».
« Oui, ma chérie, mais ce n’est pas comme ça qu’on exécute une esclave, ce n’est pas correct ». « Papa, c’est mon anniversaire demain, tu ne veux pas me faire plaisir ? Qui sait si l’occasion se représentera ? »
Burnett grommela quelques instants, Ada tira encore sur son bras …
« Appellez John » hurla-t-il à la cantonade.
lionrobe
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Re: Une histoire pour les francophones

Post by lionrobe »

Oak Alley plantation, la route depuis Bâton Rouge, 6 avril 1865 à l’aube

Richard Wilkes reposa lentement la lunette télescopique avec laquelle il venait d’observer l’avance de la colonne nordiste d’environ deux cent soldats en direction de la plantation. Il la remit dans la fonte de la selle et se tourna vers la bande de Bushwackers qui l’accompagnait. La vingtaine de confédérés irréguliers commença de fourbir ses armes, le sabre soigneusement graissé et affûté, la paire de revolvers LeMat chargés à bloc, avec l’énorme canon central bourré de mitraille.
Ajuster les amorces une dernière fois sur les cheminées n’était pas facile à cheval, mais tous étaient des cavaliers hors pair.
L’embuscade eut lieu dans un virage accentué, avec un pont étroit qui coupait la colonne en deux files.
Au cri de « Yep, yep, mort à l’Union », la horde sauvage de sudistes déboula sur l’arrière-garde tétanisée par la surprise, traversant la ligne en déchargeant une première salve. Chaque tir du central couchait une demi-douzaine de nordistes. Les baïonnettes qui scintillaient sous le soleil gisaient dans l’herbe pour la plupart. Après s’être regroupé quelques dizaines de mètres plus loin, la bande chargea de nouveau en sens inverse.
Quelque soldats plus expérimentés les mirent en joue, mais ne couchèrent au sol que deux sudistes avant d’être eux-mêmes abattus par des tirs précis.
Les Bushwackers étaient déjà loin pendant que le capitaine William Hood dénombrait trente deux morts et une quarantaine de blessés plus ou moins grièvement, la plupart promis à l’amputation d’un membre.
Le visage grave, il tourna la tête en direction de la plantation qui se dressait fièrement au loin avec le lever du soleil au-dessus du toit immense.
Leur mission était claire, raser les dernières plantations qui pouvaient servir de base arrière aux rebelles, il en avait maintenant la preuve.
lionrobe
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Re: Une histoire pour les francophones

Post by lionrobe »

Oak Alley plantation, 24 mars 1860, le matin

« Allez chercher d’autres sièges ! », tonna Burnett lorsqu’il vit entrer dans le parc la famille Carruthers. Il y avait le grand-père, à moitié sénile, mais qui fut le plus grand pratiquant de l’extension du cheptel d’esclaves par la reproduction forcée. Son fils, d’intelligence moyenne, mais qui ne répugnait pas de voir une bonne flagellation à l’occasion, la bru, bigote et raciste, et enfin les deux adolescents de fils qu’il fallait bien préparer à administrer la justice dans la plantation qui leur reviendrait un jour.

« Et trois autres encore ! » C’étaient les Woodbridge qui arrivaient à cheval sur les talons des Carruthers, père, mère et filles frappées d’un certain embonpoint, et dont on disait qu’elles punissaient les trop belles négresses de la plantation plus souvent qu’à leur tour.

Lorsque tout le monde fut confortablement assis dans les fauteuils aux larges accoudoirs et profonds dossiers, Burnett prit la parole : » Cher voisins et amis, je vous assure que vous n’allez pas vous endormir, manger ou fumer le cigare ».
Ceci ne s’adressait pas au cuisinier français, au cocher, aux chasseurs d’esclaves, qui entouraient sur les côtés les invités.
Et non plus à la foule d’une cinquantaine d’esclaves qui avaient été rassemblés de force, le visage grave et sombre, debout derrière la petite assemblée de blancs.

Les têtes se penchèrent en avant pour regarder le dos de Harriett que John avait ligotée par les poignets depuis la poutre maîtresse qui soutenait l’entrée de l’écurie.
Ses pieds ne touchaient pas le sol. Sa taille fine au-dessus d’un fessier bien formé annonçait un buste étroit dont saillaient sur les côtés deux larges tétons épanouis.

« Cette esclave s’est enfuie hier pour la deuxième fois ». A la pensée du viol qu’il n’avait pu terminer, les joues de Burnett s’empourprèrent un peu. » Elle savait ce qui l’attendait, la deuxième fois est toujours la dernière ». Il reprit un peu son souffle, à moitié pour stimuler l’attention de son auditoire. « Et aujourd’hui, elle va périr sous le fouet de John ».
Un murmure d’étonnement parcourut l’auditoire, les femmes portèrent leur éventail à leur bouche, tandis que les hommes hochaient la tête ou se regardaient avec un sourire égrillard. La matinée et le banquet seraient bien agréables malgré la chaleur moite et étouffante.
dede99
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Re: Une histoire pour les francophones

Post by dede99 »

merci pour l'histoire
il y a une suite ?
Laura
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Re: Une histoire pour les francophones

Post by Laura »

Merci.......but is there an English translation? I
lionrobe
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Re: Une histoire pour les francophones

Post by lionrobe »

Translation may be, may be not, it depends...I hope my muse will.
Don't try to use of any Deepl or else, it would be an absolute waste of time, I write long sentences with old -fashioned expressions.

Oak Alley plantation, 6 avril 1865, début de matinée

La plantation finissait de se consumer. Les soldats nordistes n’avaient épargné aucun bâtiment après avoir consciencieusement pillé tout ce qu’ils pouvaient emporter dans leurs sacoches, les bijoux, bonnes bouteilles, objets d’art, armes rares. Les chevaux de l’écurie avaient été réquisitionnés pour remplacer ceux qui étaient tombés pendant le combat.
Burnett gisait à terre, son fusil de chasse encore dans les mains, pas loin du cocher qui ne s’était pas enfui et avait été éventré après un combat au sabre inégal.

Les esclaves se tenaient cois devant les flammes qui rongeaient leurs misérables cabanes, la joie se mêlait à l’inquiétude d’un avenir radieux mais inconnu. Puis petit à petit, ils se mirent à esquisser des pas de danse, ils savaient que leur libération serait proche, mais ne s’attendaient pas à un tel assaut de violence. Les remugles des fumées leur montaient un peu à la tête. Mais quand l’un d’entre eux, un jeune homme musculeux, s’approcha du cadavre de Burnett pour le piétiner, une femme le précéda, souleva sa jupe et urina prestement sur la figure du cadavre. « Tu sais, là il ne peut plus te brouter le minou !» hurla de rire une autre femme plus âgée.

Des cris s’élevèrent un peu plus loin, trois esclaves à la voix excitée poussaient devant eux ce qui semblait être une femme qui avait laissé tomber jupe et crinoline pour s’enfuir plus vite.

Les nordistes étaient maintenant sur le départ. Un soldat s’adressa au capitaine Hood en désignant la foule qui enveloppait la femme maintenant totalement dénudée :

« Capitaine, capitaine, qu’est-ce qu’on fait ? »

« Soldat, ce n'est pas notre problème ». Hood détourna la tête en éperonnant sa monture.


Oak Alley plantation, 24 mars 1860, le matin un peu plus tard.

John, contremaître flatté de l’intérêt que lui portait maintenant l’assistance, grand, chauve et maigre, une cicatrice de l’oreille à la bouche faite par un esclave qui avait résisté, disposa sur une petite table les deux fouets et la badine qu’il avait soigneusement choisis.

Il saisit le plus mince des fouets, une simple cordelette de chanvre au bout d’un long bâton, qu’il présenta aux planteurs comme prévue pour un simple échauffement de la peau.

Les premières cinglées d’abord espacées de quelques secondes, n’entraînèrent que de petits cris de surprise. Harriett tourna son beau visage ashanti vers John avec un regard étonné. Puis, progressivement, depuis le fessier rebondi jusqu’au milieu du dos, les fouaillées s’accentuèrent, plus intenses, plus fréquentes. Des marques blanches étaient maintenant visibles le long du corps élancé qui se trémoussait lascivement, et des gouttes de sueur étaient projetées sur l’herbe à chaque coup.
Les jappements de Harriett étaient devenus un peu plus stridents. Il y eut une pause pendant laquelle on pouvait l’entendre haleter légèrement pour reprendre sa respiration, mais aucun mot ne franchit ses lèvres.

Elle avait décidé de garder sa dignité jusqu’au bout, sans illusion sur sa fin prochaine, et de ne pas crier grâce.

Au bout de quelques instants de ce préambule émoustillant, John reposa son fouet pour enfants et saisit une forte badine en bambou des Everglades. Assez épaisse pour exiger une large main, assez fine à l’autre bout pour épouser pleinement le contour d’une fesse.
Harriett poussa un cri haut perché lorsque la badine dessina une première traînée pourpre juste sous le bas de son fessier. La badine n’avait pas été épointée et ses barbes fines avaient traversé la peau en plusieurs endroits.
Sans lui laisser de répit, John frappa deux fois très vite au creux de ses reins, et Harriett cambra sa taille, laissant ses seins s’épanouir sur les côtés, pour le plus grand plaisir des mâles de l’assistance. Le dos fut la prochaine cible, avec un son plus sec, un craquement comme la colonne vertébrale fut contusionnée, et sans un matelas de chair pour atténuer le choc, les zébrures laissèrent couler des gouttes de sang qui se mêlèrent au flot de sueur qui sourdait régulièrement.

John avait trouvé un certain rythme qui permettait à Harriett de prévoir et anticiper la prochaine cinglée, de l’amortir en inclinant légèrement la partie du corps visée pour la dérober à la violence du coup.
John n’était pas dupe, mais d’une certaine manière il voulait épargner les forces de Harriett pour préserver ses réactions lorsqu’elle serait fouettée de face, et l’assistance semblait aussi apprécier les balancements érotiques de son arrière-train.

Oak Alley plantation, 2 juin 1864, l’après-midi

Nus dans la rivière, les esclaves chantaient et riaient, par ce dimanche de liberté où ils pouvaient se baigner dans l’eau tiède au lieu de travailler dans les champs. La moiteur de l’air et l’écrin de l’eau comme de la ouate, les chants des hommes repris par les vieilles femmes allongées sur l’herbe jaunie, les jeunes femmes qui s’éclaboussaient en sautant dans l’eau, balançant leurs mamelles au rythme des clapotis du courant….

Attirée par les rires, Ada s’écarta du chemin pour se rapprocher de la rive et regarder au-dessus d'un buisson. Elle trouva ce qu’elle espérait voir non loin de la rive. Plus de tresses blondes, mais un chignon sévère qui seyait à une jeune femme de bonne société en mal d’un mari.
Les pointes de ses seins durcirent au fur et à mesure qu’elle détaillait l’anatomie des hommes allongés dans l’herbe, certains s’amusant à empoigner leur sexe en direction des jeunes négresses qui éclataient de rire avec force commentaires sur les virilités qui se déployaient devant elles.
Ada éprouva le besoin de décoller sa robe de sa peau pour laisser reposer ses seins bien développés.
Jesse Spykes se releva et fit quelques pas en étirant son corps de cariatide. Ada resta stupéfaite de la beauté des formes du jeune homme et plus encore du membre viril qui descendait presque à mi-cuisse.
Elle savait déjà qu’elle se caresserait dans la nuit en imaginant ce pieu effleurer longuement ses grandes lèvres, puis le gros gland masturber son clitoris, avant de s’abuter brutalement dans sa matrice lorsqu’elle s’ouvrirait.
Elle se retira sur la pointe des pieds pour rester invisible, il n’était pas concevable qu’elle soit surprise dans cette position.
Elle n’avait pas conscience d’avoir été trahie par sa coiffe légèrement protubérante au-dessus des feuillages. Mais Jesse l’avait remarquée, les yeux baissés pour dissimuler ses traits déformés par la rage d’être observé comme du bétail. Le souvenir de l’exécution de sa mère qu’il n’avait jamais oubliée l’envahit comme à chaque anniversaire de sa mort et il enfonça ses ongles dans la paume de sa main en grondant sous la douleur.
lionrobe
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Re: Une histoire pour les francophones

Post by lionrobe »

dede99 wrote: Wed Mar 16, 2022 8:06 am merci pour l'histoire
il y a une suite ?
Oui, l'histoire comprend 7168 mots
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wulf
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Re: Une histoire pour les francophones

Post by wulf »

I use Google and when I open this thread the Google translator in the upper corner of the screen popped up. I clicked it and it translated all of the French text just fine.
Slave Rule #1- No matter how bad the pain is, it can always get worse
lionrobe
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Re: Une histoire pour les francophones

Post by lionrobe »

Dear Wulf, ok, the rough translation works, but you miss most of the subtleties.

Please, be patient, my muse just said yes for the translation. It's her professional job and the result will be finer.

You just need to wait 2 weeks more.

Oak Alley plantation, 24 mars 1860, le matin, quelques instants plus tard

Le fouet en cuir de buffle était impressionnant, menaçant comme une arme de guerre, et John le fit claquer sur le sol pour que les familles de planteurs aient une pleine conscience de son pouvoir vulnérant. La foule des esclaves le connaissait déjà, ayant pour la plupart enduré le supplice d’une punition. Aussi courte soit-elle, ils savaient qu’il ne pourraient dormir sur le dos pendant plusieurs jours voire davantage.

Harriett avait connu ce fouet la première fois, elle connaissait le poids de l’impact, le sentiment de déchirure, suivie de la brûlure lancinante qui saisissait le coeur et rongeait les entrailles.
Le premier coup sur le creux des genoux lui coupa le souffle, le cerveau reptilien avait finalement oublié en partie la résonance dans tout le corps.
Le second coup sur les cuisses musclées, plus appuyé, laissa une profonde marque violette et circulaire.
Elle eut beau serrer à bloc ses mâchoires, un rauquement sourd traversa ses lèvres, qu’elle prolongea lorsque John frappa pour la troisième fois en travers du milieu de ses fesses.
Elle creusa les reins pour leur permettre de mieux absorber le choc qu’elle prévoyait, mais John trouva directement ses épaules, et au lieu de décoller rapidement son fouet, il le ramena sur toute la surface de son dos pour peler légèrement la peau endommagée.


Harriett tourna la tête pour anticiper le prochain coup, mais John posa son fouet, dénoua son foulard et lui banda les yeux pour l’aveugler. Alors, elle se mit enfin à pleurer et supplier.

John pouvait maintenant la surprendre, soit qu’il fouette la poutre, soit qu’il vise n’importe quelle partie de son corps. Le chuintement du fouet qui traversait l’épaisseur de l’air tropical trompait Harriett le plus souvent, elle devait rester constamment en mouvement pour offrir une cible moins passive, et ses trémoussements avaient le don de réjouir la galerie, où l’on entendait des paris sur le prochain impact.

Après une vingtaine de sévères fouaillées scandées par les planteurs, les hurlements de douleur et les sanglots, John s’approcha d’Harriett avec un seau rempli de sel qu’il renversa sur ses épaules pour limiter les écoulements de sang qui se répandaient depuis le dos martyrisé. Un beuglement inhumain secoua l’assistance, suivie d’une crise de larmes qui secoua longtemps son torse

Oak Alley plantation, 6 avril 1865, fin de matinée

Ada fut presque rassurée lorsque Jesse Spykes posa sa main sur son épaule. Il était trop beau pour vouloir lui faire du mal, il allait la protéger de cette foule de nègres puants. Elle redressa sa poitrine couverte de poussière, ses pointes de sein dardèrent un peu à son insu, et elle ne pensait plus à dissimuler sa motte d’une blondeur vénitienne. La respiration encore haletante, elle fixa son regard dans les yeux du jeune homme. Non , elle n’avait rien à craindre de cette jolie bouche en coeur qu’elle aurait voulu embrasser en d’autres circonstances.
La gifle la prit par surprise, et défit son chignon tandis que sa joue meurtrie rougissait.
Hébétée par cette violence incompréhensible, elle leva la main pour prévenir une autre gifle qui ne vint pas, mais le discours qui s’ensuivit la liquéfia.
« Tu ne me reconnais pas ? Tu ne connais même pas tes esclaves...je suis le fils de celle que tu as fait condamner à mort par le fouet. On t’a entendue, tu sais, on sait aussi que c’est toi qui a eu l’idée de l’humilier. Alors, tu vas payer pour ça, exactement au même endroit ».
La violence de la gifle fit trébucher Ada et la coucha au sol. Jesse se pencha lentement sur elle pour la relever et elle tendit son poignet pour qu’il la soulève. Mais la main virile fila directement vers ce qui restait de son chignon qu’il empoigna solidement. Sans qu’elle ait eu le temps de se redresser sur ses genoux, il la tira sauvagement face contre terre, comme il aurait traîné un sac de pommes de terre trop lourd. Les mouvements spasmodiques de ses bras, ses mains qui labouraient la terre, n’arrêtaient pas la progression de son corps sur l’herbe. Elle soulevait de son mieux son buste en prenant appui sur le poignet de Jesse, mais ses seins râpaient douloureusement les cailloux et les racines, et ses fesse rebondissaient régulièrement à chaque embardée, sous les lazzis des esclaves qui les accompagnaient.
Au bout d’une centaine de mètres d’un parcours qui laissa Ada pantelante, égratignée de partout, le souffle court de s’être débattue en vain, Jesse la laissa retomber entre deux énormes bastaings perpendiculaires à la poutre de l’écurie qui avait été préservée le temps de l’évacuation des chevaux.
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wulf
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Re: Une histoire pour les francophones

Post by wulf »

lionrobe wrote: Thu Mar 17, 2022 3:03 am Dear Wulf, ok, the rough translation works, but you miss most of the subtleties.

Please, be patient, my muse just said yes for the translation. It's her professional job and the result will be finer.

You just need to wait 2 weeks more.

Oak Alley plantation, 24 mars 1860, le matin, quelques instants plus tard

Le fouet en cuir de buffle était impressionnant, menaçant comme une arme de guerre, et John le fit claquer sur le sol pour que les familles de planteurs aient une pleine conscience de son pouvoir vulnérant. La foule des esclaves le connaissait déjà, ayant pour la plupart enduré le supplice d’une punition. Aussi courte soit-elle, ils savaient qu’il ne pourraient dormir sur le dos pendant plusieurs jours voire davantage.

Harriett avait connu ce fouet la première fois, elle connaissait le poids de l’impact, le sentiment de déchirure, suivie de la brûlure lancinante qui saisissait le coeur et rongeait les entrailles.
Le premier coup sur le creux des genoux lui coupa le souffle, le cerveau reptilien avait finalement oublié en partie la résonance dans tout le corps.
Le second coup sur les cuisses musclées, plus appuyé, laissa une profonde marque violette et circulaire.
Elle eut beau serrer à bloc ses mâchoires, un rauquement sourd traversa ses lèvres, qu’elle prolongea lorsque John frappa pour la troisième fois en travers du milieu de ses fesses.
Elle creusa les reins pour leur permettre de mieux absorber le choc qu’elle prévoyait, mais John trouva directement ses épaules, et au lieu de décoller rapidement son fouet, il le ramena sur toute la surface de son dos pour peler légèrement la peau endommagée.


Harriett tourna la tête pour anticiper le prochain coup, mais John posa son fouet, dénoua son foulard et lui banda les yeux pour l’aveugler. Alors, elle se mit enfin à pleurer et supplier.

John pouvait maintenant la surprendre, soit qu’il fouette la poutre, soit qu’il vise n’importe quelle partie de son corps. Le chuintement du fouet qui traversait l’épaisseur de l’air tropical trompait Harriett le plus souvent, elle devait rester constamment en mouvement pour offrir une cible moins passive, et ses trémoussements avaient le don de réjouir la galerie, où l’on entendait des paris sur le prochain impact.

Après une vingtaine de sévères fouaillées scandées par les planteurs, les hurlements de douleur et les sanglots, John s’approcha d’Harriett avec un seau rempli de sel qu’il renversa sur ses épaules pour limiter les écoulements de sang qui se répandaient depuis le dos martyrisé. Un beuglement inhumain secoua l’assistance, suivie d’une crise de larmes qui secoua longtemps son torse

Oak Alley plantation, 6 avril 1865, fin de matinée

Ada fut presque rassurée lorsque Jesse Spykes posa sa main sur son épaule. Il était trop beau pour vouloir lui faire du mal, il allait la protéger de cette foule de nègres puants. Elle redressa sa poitrine couverte de poussière, ses pointes de sein dardèrent un peu à son insu, et elle ne pensait plus à dissimuler sa motte d’une blondeur vénitienne. La respiration encore haletante, elle fixa son regard dans les yeux du jeune homme. Non , elle n’avait rien à craindre de cette jolie bouche en coeur qu’elle aurait voulu embrasser en d’autres circonstances.
La gifle la prit par surprise, et défit son chignon tandis que sa joue meurtrie rougissait.
Hébétée par cette violence incompréhensible, elle leva la main pour prévenir une autre gifle qui ne vint pas, mais le discours qui s’ensuivit la liquéfia.
« Tu ne me reconnais pas ? Tu ne connais même pas tes esclaves...je suis le fils de celle que tu as fait condamner à mort par le fouet. On t’a entendue, tu sais, on sait aussi que c’est toi qui a eu l’idée de l’humilier. Alors, tu vas payer pour ça, exactement au même endroit ».
La violence de la gifle fit trébucher Ada et la coucha au sol. Jesse se pencha lentement sur elle pour la relever et elle tendit son poignet pour qu’il la soulève. Mais la main virile fila directement vers ce qui restait de son chignon qu’il empoigna solidement. Sans qu’elle ait eu le temps de se redresser sur ses genoux, il la tira sauvagement face contre terre, comme il aurait traîné un sac de pommes de terre trop lourd. Les mouvements spasmodiques de ses bras, ses mains qui labouraient la terre, n’arrêtaient pas la progression de son corps sur l’herbe. Elle soulevait de son mieux son buste en prenant appui sur le poignet de Jesse, mais ses seins râpaient douloureusement les cailloux et les racines, et ses fesse rebondissaient régulièrement à chaque embardée, sous les lazzis des esclaves qui les accompagnaient.
Au bout d’une centaine de mètres d’un parcours qui laissa Ada pantelante, égratignée de partout, le souffle court de s’être débattue en vain, Jesse la laissa retomber entre deux énormes bastaings perpendiculaires à la poutre de l’écurie qui avait été préservée le temps de l’évacuation des chevaux.
I knew the translation would be less than perfect. When it comes to my favorite subjects, I can be very patient. :D
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